Les spécialistes « médecine dentaire et odontologie »
Certains cadavres présentent des difficultés quant à l’identification ou la recherche des causes et des circonstances du décès.
Grâce à l’odontologie il est possible notamment de fournir des réponses aux enquêteurs et aux magistrats.
L’étude des dents peut apporter des précisions sur le sexe et l’âge.
La compatibilité des odontogrammes ante et post mortem aboutit dans de très nombreux cas à l’identification formelle. Cette technique d’identification positive se révèle dans certaines situations aussi discriminante que l’identification génétique ou des empreintes digitales.
Elle est ainsi souvent retenue dans le cadre des missions d’identification de victimes de catastrophes.
Reconstitution faciale
L’identification à partir d’un visage peut être obtenue par différents moyens :
- la reconstitution faciale informatisée dont le but est de déclencher des appels à témoins afin d’obtenir le nom d’une ou plusieurs victimes
potentielles. De fait, cette technique ne doit être considérée que comme une aide à l’enquête et non comme une méthode d’identification positive ;
- la restauration faciale appliquant des procédés thanatopraxiques ou informatiques (retouches d’images numérisées) pour reconstituer les visages abîmés et leur redonner un aspect présentable pour une visualisation par des tiers ;
- la superposition crâne – photographie pour la recherche de compatibilité entre un crâne et une victime potentielle ;
- le vieillissement de visage mis en œuvre sur photographies d’enfants ou d’adultes permet d’appréhender l’aspect du visage d’une personne disparue plusieurs années après la date de sa disparition.
Les principes de restauration peuvent également s’appliquer aux fragments de peau pour la mise en évidence de tatouages ou de cicatrices ; ces deux éléments participant à l’identification d’une victime.