Les spécialistes « empreintes digitales »
Aucune preuve ne peut être considérée comme formelle si ce n’est l’empreinte digitale.
Les dessins digitaux sont propres à chaque individu, immuables (sauf dans des cas limites), universels et leurs nombreuses variations permettent leur classification.
Cet indice, souvent retrouvé sur les scènes de crime ou lieux de constatation sous la forme de traces fragmentaires résultant de dépôts graisseux ou de poussières, permet l’individualisation de son propriétaire.
On désigne sous le nom d’empreinte digitale, la reproduction des dessins papillaires, de formes très variées, localisés au niveau des extrémités antérieures et latérales des doigts, paumes des mains et plantes des pieds. Ces dessins, formés par la saillie de crêtes et de sillons, sont visibles au niveau du derme et de l’épiderme. Ils sont absolument fixes quant à leur forme, depuis la naissance jusqu’à la putréfaction du corps.
En effet, leur apparition se fait à l’état embryonnaire. Les premiers coussinets apparaissent sur les mains du fœtus dès la 7ème semaine après la fécondation. Ce n’est qu’aux alentours de la 25ème semaine que l’empreinte a atteint sa maturité.
Le révélation des empreintes digitales
La surface sur laquelle les empreintes digitales sont révélées, ainsi que les constituants de l’empreinte sont pris en considération dans la séquence des procédés qui peuvent être utilisés.
Ces séquences font appel à différentes techniques classées en trois catégories : physiques (poudres, métallisation sous vide, …), chimiques (DFO, ninhydrine, …), physico-chimiques (cyanoacrylate, …).
L’identification informatisée des empreintes digitales
Après traitement(s) et révélation, les traces digitales et/ou palmaires sont discriminées par l’expert à l’aide du Desktop Morpho Afis (DMA®) ou le logiciel « Imaquest-Identquest » pour l’analyse et la comparaison de traces papillaires (digitales ou palmaires).
Ce système va permettre d’établir un dossier de comparaison avec des fiches de discrimination fournies.